L’eau à la baguette

Recherche d'une source sur la Roche Posay
Lundi de Pâques, le rendez-vous est pris avec Monsieur le Sourcier.
 
La question semble idiote : Peut-on avoir l’assurance que la mare asséchée pourra de nouveau être en eau ?
 
Il se trouve que Monsieur le Sourcier connait très bien l’endroit et se rappelle de la mare pleine de poissons à une époque.
 
Il nous conseille de faire appel à un professionnel pour enlever tous les taillis qui ont pris possession du sol et pour curer. Il nous explique qu’il est préférable de curer en superficie plutôt qu’en profondeur, ceci pour éviter d’abimer la couche imperméable.
 
Comme Monsieur le Sourcier est un peu surpris de notre démarche, nous en profitons pour lui demander de chercher une source. Armé de sa baguette de noisetier, Monsieur le Sourcier a tendance à vouloir s’orienter côté bosquet qu’il trouve certainement bien propice en raison de sa vigueur… eh bien non ! Tout près de la mare, la baguette tourne vigoureusement presque à le faire lâcher.
Un grand sourire sur le visage buriné, notre nouvel ami nous explique que l’eau est là, en-dessous et qu’il y en a beaucoup.
Nous plantons un repère sur cet endroit à la fois précieux et magique.
C’est un jour pluvieux, venteux et malgré cela, nous avons la chance de voir le soleil pointer le bout de son rayon.
Monsieur le Sourcier se met face à ce rayon de soleil au niveau du repère et nous demande de nous positionner au niveau de l’ombre de sa tête. Puis il avance vers nous en comptant le nombre de pieds en marchant pied contre pied.
A cela une formule magique et un savant calcul : nombre de pieds multiplié par x que l’on multiplie par y donne…. la profondeur à laquelle se trouve l’eau !!! Soit environ 7 mètres pour celle qui nous concerne.
 
C’est alors que Monsieur le Sourcier sort de sa poche une montre à gousset qui appartenait à son père, il fait coulisser une chaîne qui semble en or et nous explique qu’en fonction du mouvement de la montre, nous allons savoir si l’eau est en étendue comme une nappe ou si elle coule.
 
Merci Monsieur le Sourcier de ce partage !
 
 
 
 
 
 

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