Le folklore irlandais est riche en légendes, souvent inspirées de la mythologie celtique.
Lorsque les Irlandais ont quitté leur pays pour tenter leur chance ailleurs, notamment au 19e siècle, certaines sont devenues populaires dans le monde entier.
Voici un classement des plus célèbres d’entre elles, de la plus sympathique à la plus terrifiante.
Les légendes irlandaises positives
Le trèfle
Cette petite plante était déjà sacrée du temps des druides. Mais sa dimension e a été renforcée lorsque Saint Patrick a cherché à convertir les Irlandais au christianisme.
Il l’a utilisée pour expliquer la Sainte Trinité : les 3 lobes réunis dans une même plante représentent le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Depuis, le trèfle est devenu l’un des symboles les plus connus de l’Irlande.
La harpe
Dagda était un roi de la mythologie celtique. Dieu tutélaire des musiciens (et bien plus encore !), il possédait une harpe magique. Un jour, des dieux maléfiques (les « Fomoires ») l’ont volée, et le manque de musique a plongé l’Irlande dans la tristesse.
Mais Dagda n’avait pas dit son dernier mot : il a réussi à récupérer sa harpe chez les Fomoires, car celle-ci obéissait à sa voix. Depuis, la joie est revenue dans le pays !
À elle seule, la harpe incarne l’Irlande. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si on la retrouve sur l’étiquette de la cultissime Guinness…
Le Leprechaun
Le folklore irlandais regorge de farfadets, que l’on reconnait à leurs oreilles pointues, leurs cheveux et leur barbe rousse. Malgré leur air amical, il ne faut pas se fier à eux.
Pourtant, parmi les elfes, il y en a un qui peut porter chance : le Leprechaun. Vêtu de rouge ou de vert, il porte toujours un haut chapeau à boucle, un pantalon court et des bas blancs.
Sa particularité ? Il cache un chaudron rempli de pièces d’or au pied d’un arc-en-ciel. Si vous l’attrapez, il sera très difficile de lui faire avouer sa cachette… En revanche, pour négocier sa libération, il peut exaucer 3 vœux !
Les papillons jaunes et blancs
Savez-vous que les papillons sont des âmes qui renaîtront un jour sur terre ? En attendant, ils naviguent entre les différents mondes, apportant des messages aux humains.
Si vous en croisez des blancs et jaunes, réjouissez-vous ! Ils sont venus vous dire qu’un bonheur vous attend (une naissance, une réussite, un gain d’argent…).
Ceux qui ont des ailes sombres communiquent aussi, mais ils sont là pour vous alerter d’une future récolte ratée ou d’un risque d’attaque.
Les mythes irlandais les plus effrayants
Le Pooka
Gare à vous si vous croisez ce lutin qui peut se transformer à volonté ! Le Pooka porterait malheur à tous ceux qui le regardent…
Il peut prendre la forme d’un chien sauvage, d’un humain, d’un cheval noir aux yeux brillants ou encore d’un gobelin. Parfois, il sème même la terreur en prenant l’apparence d’un croque-mitaine… Il est souvent considéré comme cruel.
Très intelligent, il a aussi un don de voyance. Dans certains comtés, il a la réputation de prévenir les habitants en cas de danger imminent.
Les changelings
Ces fées, très laides et acariâtres, enlèvent un beau bébé humain pour le remplacer par leur progéniture difforme.
Mais si la mère s’occupe le mieux possible de cet être surnaturel, connu pour apporter le malheur, elle a une chance de récupérer son enfant.
La Banshee
Cette créature naturelle, qui a probablement inspiré le mythe de la Dame Blanche, pousse des cris déchirants et inhumains pour annoncer une mort à venir.
Pâle, vêtue d’une longue robe blanche, elle peut ressembler à une belle femme ou dame très âgée, défigurée par la douleur.
Mais dans tous les cas, si vous entendez ses hurlements stridents insupportables, vous devez savoir que :
- vos cheveux vont blanchir instantanément ;
- un proche, dans votre cercle familial, s’apprête à mourir.
En revanche, la Banshee est seulement une messagère : elle ne cause jamais le décès de quelqu’un.
Le Dullahan
C’est sans doute l’un des mythes irlandais le plus terrifiant ! Quoi de plus angoissant que de croiser un cavalier sans tête, galopant sur un cheval noir, et portant sa tête sous son bras ?
Quand on le croise dans les comtés de Down et de Sligo, ses terres de prédilection, tout le monde redoute de le voir s’arrêter brutalement… En effet, cela veut dire qu’un membre de la communauté va mourir.
Le Dullahan pourrait avoir inspiré à Washington Irving sa nouvelle la plus connue : la Légende du Cavalier sans tête. Cette histoire a été adaptée plusieurs fois, notamment par Tim Burton en 1999 (« Sleepy Hollow », un film avec Johnny Depp).