L’histoire du Scottish Terrier

Au début des années 1930, l’illustrateur français Pol Rab publie dans une revue illustrée humoristique, les aventures de Ric et Rac, deux chiens scottish. C’est la toute première fois que le scottish terrier apparaît à la mode au 20ème siècle.

 

Les romains ont laissé des traces en Écosse jusque dans les Highlands, territoire ancestral de ce fameux « Scottie ».  Lors de fouilles archéologiques à Covetina’s Welli près du Vallon d’Adrien, une statuette en bronze représentant ce chien massif a été retrouvée.

De tempérament obstiné, loyal et plein de fougue, il a certainement conquis ces envahisseurs de Rome sans faire de bruit, car il est peu enclin à aboyer pour un oui ou pour un  non. S’il accepte la compagnie d’un maître, c’est un chien qui aime son indépendance. Pas écossais pour rien !

 

Les ancêtres des terriers écossais proviennent de la région de Blackmount située dans le Pertshire, ainsi que du Moor of Rannoch, dans les Highlands. Il est très utile pour les fermiers notamment, car sa petite taille lui permet de débusquer les rats et toute sorte de rongeurs qui viennent s’attaquer aux provisions. Il peut chasser même par temps de pluie, de brouillard, de périodes froides car son pelage est imperméable et très protecteur. Sa petite taille lui donne accès à de nombreux terriers, il est très endurant et rapide en course.

 

Bien que le Scottish Terrier existe depuis plusieurs siècles, c’est un ouvrage « Recreation in Natural History » qui mentionne son nom en 1815. Une référence est faite d’un « Scotch Terrier » chien au poil dur appartenant à un général, Gouverneur au Surinam. En 1887, il prend son nom officiel de Scottish Terrier. A noter qu’en 1888, Mr J.H. Ludlow crée le Scottish Terrier Club d’Écosse. Cet éleveur de grand renom a permis à la race canine de se développer et d’obtenir sa notoriété Outre-Manche lors de concours très stylés.

 

Intelligent et ayant fière allure, le Scottie » est un compagnon de route très recherché. Il s’éduque facilement mais s’il refuse d’obéir ne le forcez surtout pas, il pourrait vous en tenir rancune, sa mémoire est excellente. Côté entretien, vous aurez de l’occupation. Si sa robe longue est sublime, il faut en prendre soin par des lavages réguliers. Le Scottish Terrier doit être épilé et non tondu, une visite trimestrielle chez un spécialiste est conseillée. Une alimentation équilibrée,  un espace naturel pour se défouler, un lieu de vie « cocooning » avec des occupants sympathiques, quoi de mieux pour un Scottish Terrier digne de ce nom !

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