L’origine du Colley ? Vive l’Ecosse !

Le Colley

Son nom vient des troupeaux de moutons dispersés sur les hauts plateaux d’Ecosse : les “coalies” (il s’agit de moutons à tête noire, “coal” signifiant charbon en anglais). Le travail des chiens était essentiel pour rassembler ces bêtes dans des étendues parfois difficiles d’accès. De “coalies”, on est arrivé à Colley, en étant passé par “colly, puis collie”… Ce chien provient sans doute de croisements de chiens locaux et de bergers ayant été amenés par les romains lors de leurs déplacements dans toute l’Europe. On l’appelle également le berger d’Ecosse. On considère que dans la seconde partie du XIXe siècle, cette race a été stabilisée dans son évolution et ses caractéristiques reconnues et maintenues jusqu’à nos jours sous cette forme.

Son atavisme de chien de berger est toujours présent : si un Colley aperçoit un troupeau dans un champ, il se met à gémir et à tourner sur lui-même. Il est avant tout observateur, et à la maison, il patrouille littéralement, ou scrute, regardant les faits et gestes de chacun. Lorsque tout est calme, il s’allonge dans son coin préféré, prêt à intervenir au moindre problème, ou si quelque chose lui semble inhabituel… Il connaît parfaitement son domaine d’intervention.

On le dit peureux, timide, triste, voire mélancolique, mais c’est un chien très sensible qu’il ne faut pas brusquer. S’il est malmené mentalement, il perd tous ses moyens ; son maître a tout intérêt à appliquer son autorité avec discernement et psychologie. Le Colley a besoin de s’épanouir avec une confiance totale dans sa famille d’accueil et l’environnement où il vit. Il a besoin d’un but, d’une tâche, il doit jouer son rôle, comme tous les autres membres de la famille.

Pour sa santé, il vaut mieux éviter de faire vivre le Colley en appartement, car même sorti régulièrement, il est de loin préférable qu’il habite dans une maison qui possède des espaces verts aux alentours. Il doit courir et se dépenser en dehors de ses périodes de repos… Donc, si les conditions sont réunies, une promenade lui sera agréable, sinon, il faudra compenser l’habitat “appartement” par un exercice physique nettement plus intense. C’est un chien de berger et les kilomètres, tours et détours, sont sa vie.

Calme et discret, le Colley est donc un grand sportif. Il se déplace légèrement, avec souplesse, ses poils volant dans le vent. Au soleil éclatant, il préfère le temps gris et les intempéries, et son entretien sera, avec ces conditions, un bon brossage régulier, pour préserver son beau pelage long.

Physiquement, le Colley mâle mesure 56 à 61 cm au garrot, la femelle se limitant à une taille de 51 à 56 cm. Leur poids est, respectivement, de 20 à 29 kg, et de 17 à 25 kg.

A part chien de berger – sa vocation première –, il peut être utilisé comme guide d’aveugle, chien de garde, chien de sauvetage dans les régions côtières, et le Colley est, bien sûr, un parfait chien de compagnie.

J’ai trouvé ce texte instructif toutefois, les moutons en Ecosse sont plutôt appelés  des black faces et l’origine du mot colley pourrait provenir du gaélique couramment parlé en Ecosse jusqu’au 18ème siècle.

En effet, les mots caora qui signifie mouton et  caoraich des moutons se prononcent  soient corrie soit collie.

 

En races issues de l’Écosse, on pense souvent au West Highland terrier ou le Scottish Terrier mais il existe aussi la race des shetlands qui serait un croisé berger des Shetland- Colley dont nous pourrons parler dans un autre article sans parler des races de chien qui se terminent par collie qui sont les bergers issus d’Ecosse tels que le border collie.

 

 

 

 

Poster le commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous souhaitez agir pour l'écosse ?