Particulièrement impliqués dans le projet d’une réserve naturelle en Ecosse depuis des années, nous avons fait le constat d’une demande fréquente pour avoir un projet en France…
Nous avons eu connaissance de ruches qui ne passaient pas l’hiver faute de nourriture diversifiée. En regardant notre campagne avec ses hectares de mono culture, la tentation est grande : mettre en place des plantes mellifères et nectarifères au milieu de nos prés et créer des espaces propices aux insectes butineurs qui, de plus, donneront du plaisir à ses propriétaires.
Direction un avocat spécialisé à Poitiers qui confirme qu’on ne peut pas vendre de petites parcelles de terre à coût raisonnable en France. Après avoir tourné le sujet dans tous les sens, il nous conseille de laisser tomber surtout que le monde marche sur la tête en ce moment….
Idée quand tu nous tiens !
Le temps passe, le désir de tenter pointe le bout de son nez régulièrement…Avoir envie de participer à la survie des insectes butineurs, permettre aux personnes du monde entier de bénéficier d’un petit coin de France, créer une communauté attirée par notre belle région où les châteaux rivalisent de beauté.
Faisons le point, que fait un enfant quand on lui dit « pas touche » ? Il tente quand même….C’est ce que l’on fait !
Au début, nous souhaitions proposer à chacun de posséder un arbre fruitier, mais il faut malgré tout faire parler les chiffres, si nous voulions que l’action dure dans le temps, ce n’était pas la bonne idée.
De plus, notre pépiniériste favori, Monsieur Bravard, a lancé une petite phrase telle que :les arbres fruitiers, ce n’est pas suffisant pour les insectes butineurs ! L’idée fait son chemin et pour ne pas reculer, nous faisons l’acquisition de 2 terrains à titre personnel (merci la banque CIC pour votre prêt !) et nous avons créé la SAS Pamagora.
A notre projet, il manquait quelque chose, la cerise sur le gâteau. Le hasard a voulu, que lors d’une rencontre entre voisins sur la Réserve de Glencoe wood, nous partagions un très joli moment avec Edwige qui apporte sur un plateau la cerise ! Après de nombreuses recherches, elle découvre plusieurs blasons de famille, nous faisons le choix de celui de ma grand-mère maternelle pour plusieurs raisons : en honneur de cette partie de famille qui a disparu de la terre mais pas de nos cœurs, en raison de la beauté de ce blason qui porte 3 roses rouges et de son ancienneté.
Le blason que nous vous proposons est celui d’origine, reconstitué en peinture par un héraldiste suisse reconnu, à savoir d’une famille de gentilshommes et de chevaliers pleins de noblesse, au passé glorieux.
Le terrain à aménager se trouve sur la commune de la Roche Posay, nous avons donc ajouté de l’eau au centre du blason, eau qui baignera les pieds de vos précieuses plantes !
Le terrain a été baptisé par nos soins Astrée, et voici la naissance de notre marque déposée à l’INPI : Chevalier de l’Astrée (pour les hommes) et le choix pour la gente féminine entre Dame-Chevalier ou Chevaleresse (terme employé au XIIème siècle).
Nous ne bougeons pas le temps accordé à la SAFER de faire préemption en cas de grosse déception.
Depuis une semaine, les terrains sont enfin signés, nous sommes à ce jour le 22 janvier 2016 et nous allons régulièrement mettre à jour les démarches pour vous faire vivre la naissance du projet français :
Il est temps de vous présenter le « nous » qui agrémente le début de ce récit :
Nathalie
Angélique
Sébastien
Jérôme
Mélanie
Pascal
Anne
Après les tracas administratifs (on est en France…), nous retournons voir Monsieur Bravard pour lui demander s’il est à même de concevoir l’aménagement de ce futur havre.
Le terrain est adossé à la forêt et dans son angle se trouvait une marre qui était alimentée par ruissellement. Toutes les vaches du voisinage avaient l’habitude d’y boire tout au long de l’année, ce qui nous rassure grandement.
A ce jour, la marre est une futaie ! qu’il faut nettoyer pour lui rendre sa fonction d’origine.
Notre ambition est de concevoir un refuge de biodiversité où chacun rempli son rôle avec le minimum d’intervention humaine et dont les propriétaires des plantes pourront tirer profit.